Charlotte Couraleau, mozaïste créative

Elle possède de nombreuses cordes à son arc et de nombreux talents !! Elle a toujours peint, dessiné, créé. Depuis petite, Charlotte a traîné le bout de son nez dans des expos pour y découvrir peintures, sculptures, y aiguiser son oeil et parfaire son style. Sensibles à l'art moderne et l'art contemporain, ses parents lui ont transmis une vraie passion. Plus tard, elle suit des études artistiques (diplôme des Beaux arts de Toulouse).

Charlotte est peintre avant d'être mosaïste. A travers ses peintures, elle expérimente un travail sur l'intime, sur la couleur, la matière, la transparence ... le corps féminin peut apparaître ou disparaître, incarner des formes géométriques, cubiques. Il y est parfois décharné, transformé, abîmé ... ... Lorsque Charlotte vend ses peintures, c'est à chaque fois une douloureuse séparation.

C'est en pratiquant son métier d'art-thérapeute qu'elle a découvert la mosaïque. Elle s'est installée un petit atelier face à la lumière du jour ... Elle n'y voit pas le temps passer et crée en plusieurs étapes des petits tableaux très colorés à poser parmi des collections ou des cabinets de curiosités : « Mes tableaux peuvent être présentés en série, sous forme de collection, en diptyque ou triptyque, ils sont à la fois des objets de décoration, des objets d'art ou encore des curiosités, à chacun sa mise en scène ».
Ses thèmes de prédilection ?
La nature qu'elle trouve si riche par ses couleurs et par sa diversité graphique (les végétaux, les fleurs, les oiseaux, les insectes ...) les estampes japonaises et l'art déco ... Le cocktail en fait une oeuvre très singulière, très soignée. Charlotte est une esthète.

Minutieuse dans la quête des fournitures qui constituent ses créations, Charlotte choisit ses carreaux chez un fournisseur parisien dont elle garde secrètement l'adresse. Tout a son importance, l'épaisseur du carreau, la qualité de la faïence, la richesse des couleurs ... Et puis, elle arpente les marchés à la brocante, fouille, fouine dans les surplus, chez Emmaus, sur le « bon coin » et les vide-greniers où elle dégote des assiettes de grand-mères, autant d'éléments graphiques qui ponctuent son travail : « L'utilisation de tesselles de faïences et de vaisselles anciennes me permettent de jouer avec les couleurs, les brillances, les reliefs donnant un côté précieux au sujet ».

Elle aime par dessus tout la magie de l'instant lorsqu'après avoir réalisé un décor, choisi ses matériaux, créé des associations de couleurs franches qui se marient entre elles par petites touches, ... la teinte des joints révèle enfin l'oeuvre.

Retrouvons la dès la rentrée prochaine à l'Ateliers Céladon,40 rue St François dans le Panier, à Marseille. « J'y proposerai des ateliers mosaïque et j'aurai également mon point de vente dans la boutique »